Quand consulter un ophtalmologue ? | Institut Pasquier | Paris

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      Tout savoir sur le moment idéal pour une consultation ophtalmologique

      Tout savoir sur le moment idéal pour une consultation ophtalmologique

      L’ophtalmologie est la discipline de la médecine étudiant les maladies de l’œil et de la vision. Pour autant, on ne sait pas toujours à quel moment consulter un ophtalmologiste et quel spécialiste aller voir. Car entre l’opticien, l’orthoptiste, l’ophtalmologiste ou le médecin esthétique, nombreux sont finalement les spécialistes à s’occuper des yeux.

      Découvrez qui aller voir et quand faire une consultation ophtalmologique ?

      Qu’est-ce que l’ophtalmologie ? 

      S’il est simple de définir l’ophtalmologiste comme le médecin des yeux et de la vision, il serait toutefois nécessaire par précision d’en distinguer 3 sortes. 

      • L’ophtalmologiste médical soigne les maladies des yeux et de la vision avec des médicaments (traitements locaux comme les collyres ou les pommades, traitements généraux) ou des dispositifs médicaux (lunettes de correction, lentilles correctives..). 
      • Le chirurgien ophtalmologiste traite les pathologies oculaires grâce à des interventions chirurgicales plus ou moins invasives, les deux plus fréquentes étant surement la chirurgie de la cataracte et la chirurgie de la myopie, dite aussi chirurgie réfractive. 
      • L’ophtalmologie esthétique enfin s’intéresse essentiellement aux annexes de l’œil qui affectent le regard, comme la peau ou les paupières.

      Évidemment, ces différentes spécialités peuvent se croiser : une chirurgie de la myopie peut se voir autant comme une thérapeutique chirurgicale pour soigner la myopie, que comme une chirurgie à visée esthétique pour ne pas porter de lunettes.

      Les spécialistes de l’Institut Pasquier vous proposent cette double expertise esthétique et ophtalmologique, notamment pour les opérations de la myopie par chirurgie réfractive de la cornée.

      Les techniques SMILE, PKR et LASIK sont disponibles à l’Institut.

      Comment se déroule  une consultation ophtalmologique ? 

      Cette consultation médicale spécialisée peut être réalisée par le médecin seul, ou avec l’aide d’un assistant formé, orthoptiste par exemple. 

      L’anamnèse

      Toute consultation débute toujours par le recueil des antécédents ou commémoratifs, à la fois oculaires et généraux. Cette anamnèse peut prendre la forme d’une fiche à remplir, complétée ensuite par des questions.

      Il est important de mentionner à votre praticien les antécédents familiaux, comme des cas de DMLA, de myopie ou de glaucome.

      L’examen préalable par l’assistant

      Le bilan visuel est souvent réalisé sur place par un assistant.

      Il va porter sur différentes mesures physiques comme la puissance optique de vos verres si vous en portez (frontofocométrie), la mesure de l’acuité visuelle, la puissance optique de l’œil (réfractométrie), la mesure de la cornée (kératométrie)…

      Toutes ces données sont transmises aussitôt au praticien pour interprétation.

      L’examen médical par l’ophtalmologiste

      La consultation ophtalmologique comprend l’examen clinique avec un ophtalmoscope (segment antérieur de l’œil) et une lampe à fente (segment postérieur de l’œil) : la tête du patient est généralement stabilisée sur un support frontal et mentonnier, mais c’est indolore. 

      Le médecin va souvent aussi effectuer des examens complémentaires, fonction de votre âge ou des troubles constatés.

      Pour un examen du fond de l’œil, conseillé systématiquement après 30 ans, le médecin va instiller un collyre mydriatique pour dilater la pupille : la vision peut être trouble dans les heures qui suivent et il est déconseillé de prendre le volant.

      Certains examens complémentaires sont réalisés immédiatement sur place (comme une mesure de la pression intra-oculaire), alors que d’autres peuvent nécessiter un rendez-vous spécialisé (comme un champ visuel ou une rétinographie).

      Quelle est la période idéale pour consulter un ophtalmologue ? 

      Il faut distinguer les consultations de routine, préventives, des consultations thérapeutiques quand survient un motif spécifique de consultation (mal aux yeux, vision altérée…).

      A quelle fréquence faire une consultation ophtalmologique préventive de routine ?

      Le moment de consultation dépend avant tout de l’âge du patient.

      • Chez le bébé, il est conseillé de faire une première visite vers 18 mois et une autre avant 4 ans. Plus une consultation est précoce, plus certains troubles détectés peuvent être faciles à supprimer. L’ophtalmologiste est tout particulièrement attentif à la recherche d’un strabisme, d’une amblyopie (défaut de stimulation de l’œil) ou à des pathologies plus rares comme des malformations ou des rétinoblastomes.
      • Chez l’enfant, une consultation tous les 2/3 ans est en pratique suffisante en l’absence de symptômes, avec une attention particulière à l’adolescence.
      • Chez l’adulte, on peut poursuivre sur un rythme de 2 ans jusqu’à 50/60 ans. Des rendez-vous annuels sont ensuite conseillés, en particulier pour les dépistages de cataractes ou de dégénérescence maculaire de la rétine.

      Quels symptômes nécessitent une consultation ophtalmologique spécifique ?

      Certains signes doivent toutefois à consulter en dehors des visites de routine :

      • lors de signes physiques persistants comme une tuméfaction, un œil rouge, un chalazion ou un orgelet, un œil qui devient blanc, un œil qui coule abondamment ;
      • lors de signes douloureux : une douleur aiguë et brutale peut même représenter une urgence oculaire ;
      • lors de troubles fonctionnels comme une perte de la netteté de la vision : l’apparition brutale des signes doit toujours être vue comme une urgence potentielle.

      Quand consulter un ophtalmologue rapidement ?

      Il ne faut pas hésiter à consulter rapidement, car le pronostic de certaines pathologies comme un décollement de la rétine dépend fortement de la précocité de la prise en charge.

      C’est tout particulièrement vrai chez les sujets à risques comme les diabétiques, les hypertendus ou les porteurs de lentilles : ces derniers ont en effet un risque accru de lésions cornéennes, qu’elles soient infectieuses (kératite) ou traumatiques (ulcère de la cornée).

      Un ulcère de la cornée mal soigné peut laisser une tache cicatricielle appelée taie, qu’il sera plus compliqué à faire partir pour retrouver un regard harmonieux et une vision parfaite. Il sera d’autant plus fréquent que le film lacrymal est de mauvaise qualité, ou que le sujet a les yeux sensibles (poussières, pollens, particules fines…).

      Dans ce cas, la chirurgie réfractive de la cornée peut être l’alternative de choix au port de lentilles chez le sujet myope.

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