Destinée à corriger différents types de troubles oculaires, les lunettes peuvent s’avérer handicapantes au quotidien lorsqu’elles génèrent une véritable dépendance. Pour plus de confort visuel, une intervention permet de corriger définitivement certains défauts visuels : la chirurgie réfractive.
A quoi servent les lunettes ?
Les lunettes sont un dispositif médical d’ophtalmologie qui permet de corriger différents défauts visuels.
Ces différents troubles de la vue sont les suivants :
- la myopie : il s’agit d’un allongement du globe oculaire qui implique une mauvaise vision de loin ;
- l’astigmatisme : cette déformation de la courbure de la cornée provoque une gêne pour différencier les formes et s’accompagne souvent de maux de tête ;
- la presbytie : problème de correction lié à l’âge, il implique des difficultés à voir de près, notamment pour lire ;
- l’hypermétropie : la focalisation des faisceaux lumineux se fait à l’arrière de la rétine et implique une vision floue à courte distance ;
- l’hétérophorie : cette déviation des globes oculaires dissocie la vision des deux yeux.
Porter des lunettes peut parfaire un look, mais la dépendance du patient vis-à-vis de ce dispositif peut être gênante pour la pratique de certaines activités comme au quotidien.
La chirurgie réfractive pour se débarrasser des lunettes
La chirurgie réfractive permet de corriger définitivement certains troubles visuels, et donc de se passer de lunettes. Ce type de chirurgie de l’œil regroupe différentes techniques permettant de corriger des anomalies de réfraction vécues comme un handicap au quotidien par les personnes qui se sentent dépendantes des lunettes.
La chirurgie réfractive ne peut être pratiquée que par un chirurgien ophtalmologiste qualifié, qui utilise un laser (SMILE, LAZIK ou PKR) dont le choix est déterminé par le type de défaut visuel, de l’épaisseur de la cornée et de l’âge du patient.
Comment savoir si je peux me faire opérer pour ne plus porter de lunettes ?
Parmi les défauts que corrigent la chirurgie réfractive, on compte :
- la myopie
- l’hypermétropie
- l’astigmatisme
- la presbytie
Le point commun de ces défauts réfractifs est une erreur de trajectoire des rayons lumineux provocants une vision floue en l’absence d’une correction optique de façon permanente. Il est donc possible d’intervenir sur la cornée pour corriger ce défaut définitivement.
Certaines situations empêchent toutefois d’avoir recours à la chirurgie réfractive, comme :
- une myopie supérieure à -8 dioptries
- une hypermétropie supérieure à +6 dioptries
- un astigmatisme supérieur à +4 dioptries
En outre, la chirurgie ne peut être réalisée que lorsque le trouble visuel est stabilisé depuis au moins 2 ans, et ce à partir de 18 ans en l’absence de maladie oculaire.
Les pathologies suivantes empêchent également d’avoir recours à la chirurgie réfractive :
- cataracte
- glaucome
- déformations cornéennes
- syndrome de sécheresse oculaire
- grossesse
- traitement par corticoïdes et immunosuppresseurs
- maladies auto-immunes
L’objectif d’un bilan préopératoire
Le bilan préopératoire comporte une série d’examens destinés à évaluer l’éligibilité du patient à la chirurgie réfractive.
Avec le chirurgien-ophtalmologiste, le patient fait l’histoire de ses antécédents et de ses problèmes de santé éventuels. Ce bilan est indispensable pour décider si la chirurgie est possible, mais aussi quel laser utilisé PKR, LASIK ou SMILE. Pour ce faire, on analyse :
- l’ampleur du défaut visuel
- la surface oculaire
- l’épaisseur de la cornée
- la résistance cornéenne
- la qualité optique de l’oeil
Le bilan préopératoire est nécessaire pour savoir si un patient peut bénéficier d’une chirurgie réfractive en toute sécurité.
La chirurgie réfractive est-elle remboursée ?
La chirurgie réfractive n’est pas remboursée par la sécurité sociale. Toutefois, certaines mutuelles prennent en charge cette intervention. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle pour connaître la base du remboursement.
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